mercredi 27 janvier 2010

Sarkozy a convaincu une large majorité de Français sur TF1




Nous le savions mais TfBouygues le confirme : 57% des personnes ayant vu l'intervention, en totalité ou en partie, ont trouvé le chef de l'Etat convaincant...

On peut rajouter , ce sont des cons congénitaux ... mon diagnostique est définitif , on comprend pourquoi l'euthanasie est interdite en france ... c'est une question de survie politique !

 



Bésitos à toutes et tous



Eric Bloggeur


PS : "CASSE TA TV" C'est ta seule chance

politique

Sarkozy. Mensonges et approximations

Péremptoire ou carrément prophétique, la communication présidentielle sur TF1 n’a pas convaincu, en dépit d’une scénographie privilégiant l’empathie.
Mensonges, approximations, prophéties… pas de quoi sauter en l’air pour les 11 Français du panel, lundi soir sur TF1, de l’émission sarkozyste. D’abord les yeux. Chez Nicolas Sarkozy, le regard est vague, lointain. Ou déjà ailleurs. Parmi les 11 personnes du panel des Français, du début jusqu’à la fin, nulle trace d’intérêt  : comme si leur expérience lestée de souffrances l’emportait sur l’intensité du moment. Pis, en dépit d’une scénographie favorisant l’empathie, aucune lumière illuminant un sourire, fût-il, éphémère  : bonjour tristesse.
Il faut dire que le président, à l’exposé de chacun des témoignages s’offrant comme des tranches de vie, semblait dépourvu. Onze cas particuliers et c’est toute une cohérence politique globale qui fait naufrage. Pourtant, Nicolas Sarkozy n’a pas lésiné sur le service après-vente de sa politique et des réformes. Quitte à prendre des libertés avec la réalité. Particulièrement mordant dans la défense d’Henri Proglio et de la rémunération de celui-ci. Selon lui, on paye sa « qualité ». Ce qui est nettement désobligeant pour les chercheurs, les médecins, les chirurgiens et autres grands intellectuels qui gagnent bien moins. Un Nicolas Sarkozy de mauvaise foi ou en délit de méconnaissance lorsqu’il prétend, à propos des chômeurs en fin de droits, que « la France est le pays où les chômeurs sont les mieux traités, et qu’ils pourront toujours être éligibles au RSA et autres allocations ». Faux  : ignore-t-il qu’en France, de moins en moins de chômeurs sont indemnisés  ? Que les critères excluent une grande partie des précaires  ? Que 45 % des demandeurs d’emploi touchaient, en 2009, l’assurance chômage, contre 54 % en en 2003  ? Que, contrairement à la France, la Belgique, l’Irlande, le Luxembourg, l’Espagne ou la Suisse prennent en considération la situation et les charges de famille pour le calcul des indemnisations  ? En France, les salaires d’un couple ne sont pas pris en considération et les plafonds sont vite atteints.
Méconnaissance de la réalité du pays encore à propos d’agriculture, lorsque le président, s’appuyant sur une loi de modernisation en préparation par Bruno Le Maire, évoque la taxation des terres dans le cadre de l’urbanisation des sols qui touche, selon lui, l’équivalent d’un département français par an alors que le phénomène ne dépasse pas 0,2 % des terres agricoles. Ce qui est déjà beaucoup. Prophétie  : Nicolas Sarkozy promet une diminution du taux de chômage pour les semaines à venir. Les prévisions de l’Insee le contredisent. Selon l’institut, il augmentera de fin 2009 à 2010, passant de 9,4 % au denier trimestre de 2009 pour atteindre 9,8 % au deuxième trimestre de 2010. Pour Nicolas Sarkozy, cela devient  : « C’est en train de se retourner. » Promesses verbales ou scoop  ? Le président de la République a indiqué n’être pas hostile à la titularisation progressive des contractuels de l’État. Pourquoi le ministre de la Fonction publique, Éric Woerth, n’a-t-il pas donné suite à la question pourtant inscrite à l’agenda social pour 2009  ? « Chiche », répliquent en substance les syndicats CGT, FO et CFDT. Mensonge  ? À propos des retraites, le chef de l’État a fait une promesse  : « La seule porte que je ferme tout de suite, c’est la baisse des pensions, les retraites sont déjà trop faibles. » Comment interpréter, cependant, le fort accent qu’il venait de mettre sur la réforme à venir, dont les mesures, selon lui, « concerneront tout le monde »  ? Si ce n’est l’extension au secteur public du calcul des pensions, passant de la base des six derniers mois aux vingt-cinq meilleures années. Suivez son regard.
Dominique Bègles

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